Bâtiment périscolaire, articulation entre deux tissus

Comme souligné plus haut, on peut remarquer que la rue de la mairie actuelle débouche directement sur l’entrée principale de l’école. Souvent utilisée en urbanisme pour cadrer les vues sur un ou plusieurs bâtiment(s) remarquable(s), cette «interruption» du tracé viaire nous est apparue comme l’occasion de mettre en scène le parcours jusqu’au groupe scolaire, et, en second plan, un cadrage sur le grand paysage. Forts de ce constat, nous avons choisi, pour le bâtiment périscolaire, de renforcer l’implantation des bâtiments de la rue de la mairie. Ainsi, le futur volume assure la liaison entre deux lignes fortes dominantes du secteur, à savoir, le faîtage et la façade Est parallèles aux bâtiments existants de l’école et une arcade (soutenant un large dépassé de toiture), dans la continuité de la rue de la mairie. 

Le parvis se dessinant le long de la rue des écoles offre un accès sécurisé au bâtiment périscolaire tout en conservant l’ouverture visuelle sur le paysage sud. Il est délimité par le restaurant scolaire existant et le futur bâtiment. La grille de la cour peut être déplacée contre la façade sud du restaurant afin de redonner plus de souffle au domaine public. L’espace public accueillera un parvis minéral et un parterre végétalisé, dans le prolongement du bâtiment périscolaire. Ce dernier participera à la préservation de l’intimité visuelle de la façade nord depuis le domaine public.

Extension de l’école maternelle, ré-enchanter la promenade piétonne

Les choix d’implantation de l’extension de l’école maternelle ont pour ambitions de qualifier la future promenade piétonne et d’ouvrir les espaces publics sur le paysage sud. Nous avons imaginé, moyennant une éventuelle modification du tracé parcellaire, une «déformation» de la façade Est afin de dégager les vues vers le sud et d’accompagner le parcours piétons. Aussi, devant la nouvelle entrée de l’école, la façade vient s’ouvrir en direction de la cour pour marquer la nouvelle entrée et offrir une épaisseur supplémentaire au domaine public.

Depuis le parking actuel, à dominante minéral, nous imaginons une progression en direction du sud, vers une zone végétale, accueillant un cheminement modes doux non imperméable, et rythmé par de petites zones de repos ombragées : un «trait d’union paysager» vers le futur parc communal.